Engagé dans de la recherche sur les maladies infectieuses de son pays depuis plus de 20 ans, les résultats de ses recherches ont contribué à la lutte contre le paludisme et autres maladies à transmission vectorielle. Il s'agit entre autres de la préqualification de la dose fixe d'amodiaquine-artésunate par l'OMS, de l'adoption du traitement intermittent pendant la grossesse, du plaidoyer pour l'utilisation et le déploiement à grande échelle des moustiquaires de nouvelle génération. Ses travaux ont également contribué au changement et/ou à la mise à jour de la politique de traitement antipaludique au Burkina Faso. Par son engagement, il contribue à l'amélioration de l'environnement réglementaire et celui des questions d'éthiques, en lien avec les médicaments et technologies innovants en santé, le tout, en conformité aux normes et exigences de la réglementation des outils innovants de lutte antivectorielle. En tant qu'Expert biomédical et Expert en matière de règlementation, il a contribué à l'enregistrement de nombreux traitement médicaux et la réglementation des essais cliniques dans son pays. Coordonnateur de la plateforme de gestion intégrée des vecteurs (IVM) depuis 2023, il porte avec son équipe le plaidoyer pour l'utilisation de la biotechnologies moderne telle que la technologie du gene drive dans la lutte contre le paludisme au Burkina Faso.

Il est chercheur en sciences et gestion de l'environnement. Il est coauteur de huit nouvelles espèces d'antlions décrites pour le Burkina Faso et a publié plus d'une vingtaine d'articles scientifiques sur les insectes bioindicateurs pour la surveillance de l'environnement face à l'anthropisation et au changement climatique. Il a été directeur de l'évaluation et du contrôle des risques à l'Agence nationale de biosécurité de novembre 2015 à janvier 2025. À ce poste, il a évalué les risques associés aux essais en champ confiné d'OGM tels que le coton Bt, le niébé Bt et le maïs Bt. Il a également évalué les risques associés à la dissémination contrôlée de moustiques mâles stériles génétiquement modifiés. Il a organisé et participé à de nombreux ateliers d'évaluation des risques liés aux OGM et à l'édition du génome pour le Comité scientifique national de biosécurité.

Elle possède plus de 8 ans d'expérience en communication institutionnelle et en relations publiques dans le secteur de la santé, notamment dans la région de l'Afrique de l'Ouest. Son parcours a été renforcé par une solide expérience en communication de risques et engagement communautaire acquise à travers les formations décernées par l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elle a énormément contribué depuis plusieurs années maintenant à l'amélioration des activités de communication institutionnelle de l'Institut National de Santé Publique (INSP) à travers le développement et la mise en œuvre d'activités de plaidoyer stratégique et de communication axées sur les relations publiques. Personne très engagée et déterminée dans la quête quotidienne de l'excellence, elle est dotée de solides capacités de planification et d'organisation.